Hommage! Kaci Zanoun, le patriote d'une patrie opprimée !
Hommage à notre ami Kaci Zanoun qui vient de nous quitter.
Les années du terrorisme!
Les années du terrorisme!
Il était un patriote incontestable, courageux et ayant joué un rôle important durant les années du terrorisme.
Son père avait participé à la guerre d'Algérie et a été fusillé par l'armée coloniale française et lui avait participé activement et avec beaucoup d’héroïsme à la lutte contre le terrorisme en Algérie!
Du père au fils, le flambeau de la dignité, de patriotisme et de courage qui se transmis agréablement !
ci-après un extrait inédit d'un livre que j'ai terminé parlant de l'islamisme et du terrorisme à travers le monde. Ce livre est en attente de son édition.
Dans ce passage j'ai évoqué l'un des rôle joué par Kaci en plain action de confrontation de tout un village avec les terroristes.
M.H
Son père avait participé à la guerre d'Algérie et a été fusillé par l'armée coloniale française et lui avait participé activement et avec beaucoup d’héroïsme à la lutte contre le terrorisme en Algérie!
Du père au fils, le flambeau de la dignité, de patriotisme et de courage qui se transmis agréablement !
ci-après un extrait inédit d'un livre que j'ai terminé parlant de l'islamisme et du terrorisme à travers le monde. Ce livre est en attente de son édition.
Dans ce passage j'ai évoqué l'un des rôle joué par Kaci en plain action de confrontation de tout un village avec les terroristes.
M.H
"En décembre 1994, une nuit, des terroristes par dizaines ont envahi le village. Leur mission était à la fois la propagande et la destruction de tout ce qui symbolisait l'Etat, à savoir le centre postal, la mairie, le parc communal etc.
C’est dans le même café où ces prédicateurs tenaient leur discours qu'ils ont rassemblé plusieurs dizaines de jeunes du village. C'était une prise d'otages qui ne disait pas son nom. Ces malheureux jeunes étaient obligés d'entendre le discours des terroristes et ils ne savaient pas s’ils s’en sortiraient vivants.
Là où ils croisaient une personne, les terroristes l’immobilisaient, les mains en l’air et le conduisaient vers le café.
Ce que ces terroristes ne savaient pas est qu’en face de ce café certains éléments du groupe armé du village arrivaient discrètement sur les lieux. Parmi eux Kaci bien positionné en face d’eux, les pieds de son fusil mitrailleur allemand bien posé au sol, la main sur la gâchette, prêt à tirer. Il était posté à quelques mètres seulement des terroristes en faction positionnés autour de ce café.
Le sang-froid et le courage de Kaci étaient exemplaires. Par la suite on a compris que l’objectif des terroristes en regroupant dans ce café les gens du village était beaucoup plus politique. C’était une opération de propagande, de publicité sinistre et guerrière par laquelle ils voulaient faire croire aux habitants et à travers eux aux autres habitants de la région, qu‘ils étaient en insurrection armée, plutôt en pleine révolution armée pour concrétiser leur obsession de l’instauration d’un Etat islamique en Algérie.
Les gens pris en otage ne savaient pas s’ils seraient à la fin fusillés, égorgés ou relâchés sains et saufs.
Kaci m’a expliqué par la suite qu’en prenant le risque de se positionner juste en face des terroristes, il s’était senti contraint de jouer le tout pour le tout.
"Personne ne savait ce qui se passait et ce qui se passerait par la suite. Immédiatement après avoir été alerté et avoir appris connaissance de cette prise d’otages au café de la mairie, j’ai pris un détour par l’ouest du village pour atteindre ledit café situé à un millier de mètres de chez moi.
Kaci m’a expliqué par la suite qu’en prenant le risque de se positionner juste en face des terroristes, il s’était senti contraint de jouer le tout pour le tout.
"Personne ne savait ce qui se passait et ce qui se passerait par la suite. Immédiatement après avoir été alerté et avoir appris connaissance de cette prise d’otages au café de la mairie, j’ai pris un détour par l’ouest du village pour atteindre ledit café situé à un millier de mètres de chez moi.
Je me suis positionné en face d’eux. J’étais tellement proche d’eux que je pouvais entendre les discussions du petit groupe de terroristes positionnés juste en face de moi. Le pire était pour moi de voir la mise à exécution des otages. Dans ce cas j’étais bien positionné pour éliminer le maximum de terroristes à ma portée, créer une diversion, une panique, dans leurs rangs et permettre à un maximum d’otages de se sauver".
Le nombre de terroristes était estimé entre 70 et 100 éléments. Le plus grand nombre était déployé dans d’autres lieux situés à quelques centaines de mètres de là. Leur mission était le sabotage des biens de l’Etat. En réalité notre village était attaqué parce que c’était te le chef lieu de notre commune qui est Mizrana. Avec une haine difficile à comprendre, ils saccageaient, brûlaient tout ce qui existait comme biens et infrastructures de l’Etat : mairie, parc roulant communal, le centre postal etc.
De ce lieu se dégageaient des flammes d’enfer et d’épais nuages de fumée noire, des immeubles, des bus, des camions et des véhicules de cette pauvre commune étaient réduits en cendres."
Mourad Hammami
Felak Yaafu rebbi!
Extrait d'un livre en attente d'édition
Felak Yaafu rebbi!
Extrait d'un livre en attente d'édition
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